Notre histoire
L'essence de la Maison Bonnamour : éloge de la sensibilité et du savoir-faire artisanal français d'exception
C’est d’abord une histoire de désir, d’intuition et de persévérance.
Pour la créatrice Pascale Bonnamour, tout commence un soir d’été 2013, au retour des vacances. « Je cherche un beau protège-livre pour protéger mes livres de littérature ». Cet objet que je cherche, la liseuse, n’existe plus depuis au moins 30 ans. Aucune maison de maroquinerie de luxe ne le propose. Je décide par conséquent de créer un premier prototype qui s’adapterait à toutes les épaisseurs et à toutes les hauteurs de livres de littérature, avec une fermeture aimantée pour la moderniser.

« C’est un défi personnel qui me semble impossible »
Remonte à la surface un mauvais souvenir : au collège, j’étais la dernière en travaux manuels. En créant ce premier prototype en carton, je découvre le plaisir d’une activité apaisante. Mais comment faire pour que la fermeture aimantée s’ajuste parfaitement à l’épaisseur de chaque livre ? Les solutions les plus simples sont parfois sous vos yeux. Ce jour là, des aimants sont éparpillés sur la table de ma cuisine, côté du prototype en carton sur lequel j’ai négligemment posé ma règle en fer. Un aimant se positionne alors spontanément de façon horizontale sur la règle posée sur le prototype. Puis la barre dorée qui constitue la fermeture du protège-livre est à son tour attirée par l’aimant. Comme par magie.

« J’ai enfin trouvé la solution, la couverture du livre pourra parfaitement s’ajuster à toutes les épaisseurs de livres. »
Je fais appel à une maroquinière parisienne pour fabriquer le prototype en cuir. Il est beau, mais dramatiquement lourd. Et je dois trouver des aimants plus puissants. Consciente des enjeux écologiques, je pars à la recherche d’un matériau plus léger, plus solide et ç l’impact carbone le plus faible possible. A travers une matériauthèque, je découvre l’appleskin, le néo cuir de pommes que j’utilise aujourd’hui. Je suis médusée : ce matériau ne craint ni l’eau, ne se griffe pas et se nettoie facilement avec de l’eau et du savon. Ce qui n’est évidemment pas le cas du cuir animal.
« J’ai toujours aimé les reflets et la douceur aristocratique du velours »
Les designers négligent trop souvent l’importance du toucher. C’est ainsi que m’est venue l’idée de fusionner la sensualité du velours, ses jeux de reflets avec le néo cuir de pommes. Seuls des ateliers d’un haut niveau de savoir-faire artisanal, s’appuyant sur leur puissante tradition d’excellence sont capables de relever ce défi technique inédit. Et c’est ainsi que la pièce de velours asymétrique est devenu la signature des sacs et accessoires de la Maison Bonnamour.

« Une première collection autour de la culture et du voyage naît en 2020. »
Maison Bonnamour développe des objets et des accessoires singuliers, exclusivement fabriqués en France par des artisans d’exception dont certains sont porteurs de handicaps. Elle choisit des matériaux végétaux innovants façonnés dans la grande tradition du savoir-faire d’excellence français.
En 2023, le sac L’insoutenable légèreté est sélectionné pour le salon Révélations à Paris, Biennale internationale des métiers d’art qui se tient au Grand Palais.
En 2024, la Maison protège le design de son modèle innovant « Le Trompe-l’Oeil », seul sac au monde s’ouvrant par la face arrière et propose la garantie à vie pour ses pièces iconiques. Cette même année, la créatrice reçoit un prix de Chanel pour sa démarche entrepreneuriale éco-responsable.
En 2025, Maison Bonnamour expose son showroom au salon des métiers d’art des Hauts de Seine et reçoit un accueil enthousiaste du public notamment pour sa collection d’été ainsi que pour sa collection de cadeaux d’affaires personnalisables.

